PNVI/RDC; Kakule JETEME et ses hommes du groupe mayi mayi AFRC, un ennemi du Parc National des Virunga se rendent aux FARDC dans le Binza

Nord-Kivu jeudi 26 mars 2020, Le chef de la milice mayi mayi du groupe Alliance des Forces de Résistance Congolaise, « AFRC », s’est rendu ce jeu aux FARDC dans le groupement Binza. C’est à environ 100 kms au nord de Goma en territoire de Rutshuru. Le général autoproclamé KAKULE JETEME s’est rendu avec une cinquantaine d’armes et plus de 212 hommes et femmes, dit le porte-parole des opérations Sokola 2.

Selon les sources sécuritaires dans le groupement Binza, cette reddition réjouit la population de Binza et celles vivant dans la zone des enclaves de Vitshumbi et Nyakakoma au sud du Lac Edouard, dans le Parc National des Virunga. La zone de prédilection de ce groupe armé.

Il faut rappeler que l’Alliance des Forces de Résistance Congolaise, « AFRC » était connu jadis sous l’appellation de Mayi mayi Charles, du nom de son fondateur Charles Bokande. Ce dernier a été tué par un de ses hommes en début février 2019 avant que son partenaire JETEME prenne le lead du mouvement. Dans differents rapports des organisations membres de la SEPD, il est révélé que depuis janvier 2016 ce groupe s’est démarqué dans multiples attaques contre les écogardes du Parc National des Virunga, l’armée et les civils ( communautés riveraines du Parc) dans la zone. Au moins 3 écogardes avaient été tués par eux, plus d’une dizaine des militaires loyalistes, dont les officiers. Ils imposaient des taxes parallèles sur les pêcheurs sur le lac Edouard allant de 10 mille à 80 mille francs congolais par semaine par pirogue de pêche, selon leurs tailles. les contrevenant voyaient leurs pirogues et matériels de pêche saisis puis relâchés après des fortes rançons. Des centaines de pêcheurs étaient kidnappés chaque année par ces mayi mayi. Ces derniers se livraient aussi au braconnage dans le Parc et aux échanges ou trafics illicites des trophées des animaux du Parc grâce à réseau mafieux qu’ils avaient déjà mis en place entre la RDC et l’Ouganda.

L’armée congolaise dit que ces combattants rendus seront acheminés dans le centre de transit de Mubambiro. Mais du fait que rien n’est dit jusque-là au sujet d’une éventuelle répression ou non de tous ces crimes économiques et environnementaux dont ils sont accusés, la SEPD estime que le gouvernement devrait prendre des dispositions pour que justice soit faite.

Rédaction SEPD

RDC, un conflit oppose deux Ong, la #RGT et l’#HYFRO autour de la gestion d’une réserve des #gorilles de Grauer.

Territoire de Lubero, au Nord-Kivu : un conflit oppose, depuis quelques mois, deux Ongs autour de la gestion de la Réserve des Gorilles de Tayna. Une réserve située à cheval entre la chefferie des Bamate et celle des Batangi, dans l’ouest du territoire de Lubero. Alors que la réserve avait été créée et reste encore sous la gestion de l’Ong éponyme, Réserve des Gorilles de Tayna, RGT, une autre Ong dénommée Hydraulique Sans Frontière, HYFRO, basée à Butembo brandit la lettre de l’ICCN lui attribuant la gestion de cette aire protégée.

Dans une lettre adressée, le 20 mars dernier au directeur général de l’ICCN, le comité territorial de sécurité de Lubero relève que, les autorités coutumières et chefs terriens des deux chefferies, Batangi et Bamate, s’opposent catégoriquement à tout transfert de la gestion de la Réserve des Gorilles de Tayna à une autre organisation. « Surtout que, cette ong n’est pas dans l’optique de la conservation communautaire participative qu’applique la RGT depuis la création de cette réserve en conflit« , dit Kasereka Kasale Joseph, président de la société civile noyau de Kasugho, au nord de la chefferie des Batangi.

Selon l’administrateur du territoire de Lubero, joint par radiookapi.net, le conseil territorial, estime que pour éviter les troubles et le bain de sang, l’autorité de l’ICCN devrait laisser la gestion de la réserve à la RGT. Toutefois, « des mesures devraient être prises pour que l’Hydraulique sans Frontière, HYFRO collabore avec la RGT pour une conservation durable de cette aire protégée communautaire« , dit Mr. Nyembo wa Nyembo Richard.

Rappelons que l’Ong RGT avait créé cette réserve éponyme, en collaboration avec les coutumiers et les terriens des deux chefferies il y a plus de 20 ans. L’objectif était de conserver une population des gorilles de Grauer ou gorilles de plaines de l’Est. Depuis, l’Ong a initié nombreux projets de développement autour de ce site. C’est entre autres, des centres de santé, des écoles ainsi que, l’Université TCCB-UCNDK, dite université de Kasugho. 

Rédaction SEPD   

Lutte contre la propagation de #COVID-19; l’IDPE plaide pour l’interdiction du trafic et commercialisation des gibiers issues du braconnage dans le PNVi.

A Goma, RD Congo; l’Innovation pour le Développement et la Protection de l’Environnement, IDPE, plaide pour l’ajout de la lutte contre la consommation de la viande issue du braconnage dans les mesures de préventions contre le COVID-19. Cette Ong environnementale fait cet appel dans une lettre adressée le 21 mars dernier au gouverneur du Nord-Kivu. Elle estime que nombreux virus mortels, étant d’origine animal, la mauvaise manipulation des gibiers, en ce temps de l’épidémie pourrait s’avérer dangereuse.

Selon cette ONG, les viandes de brousse issues du Parc National des Virunga et d’autres réserves de la région, n’ayant subi aucun suivi vétérinaire et mal conservées, continuent d’alimenter les marchés noirs de Goma et d’autres centres urbains de la province du Nord-Kivu. 

Ce qui, pour l’IDPE présente un risque de plus, de contamination et propagation du COVID-19. Pour cette Ong, ajouter aux autres conditions hygiéniques, entre autres attroupement des femmes au points d’approvisionnement d’eau potable suite à sa rareté dans la ville de Goma, les risques de propagation de cette maladie sont de plus en plus grands. Elle demande au gouverneur du Nord-Kivu de définir des mécanismes adéquats pour lutter contre le trafic des viandes issues du braconnage et pour un bon approvisionnement d’eau potable dans la ville. Pendant ce temps, le ministre provincial en charge de l’agriculture a annoncé, lundi dernier, des mesures d’interdiction de tout trafic et consommation de gibier ou animaux trouvés morts pendant ce temps de l’épidémie à coronavirus sur l’ensemble de la province

Objet : Notre contribution à la lutte contre l’Epidémie de Corona virus19.  A Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu à Goma.     

Excellence Monsieur le  Gouverneur,

Nous avons l’insigne honneur de nous  adresser à votre haute autorité  pour  vous faire part de nos préoccupations relatives à l’objet ci-haut émargé.

De prime abord, Excellence Monsieur le  Gouverneur, nous tenons à féliciter les efforts entrepris par notre gouvernement pour la lutte déjà engagée contre l’épidémie de la fièvre à Virus Ebola dont la tendance évolue vers une éradication certaine.  

Malheureusement et comme vous le savez, Excellence Monsieur le  Gouverneur, une autre épidémie  plus meurtrière est en train d’affecter  toutes les régions du monde à savoir le Corona Virus19 à partir de la Chine  et qui se répand comme une trainée de poudre à travers les 5 continents tout en terrorisant même les grandes puissances. En ce qui nous concerne et en dehors des mesures déjà prises tel que  le contrôle de l’hygiène dans les différents points d’entrée et aux frontières, la suspension des activités scolaires et académiques nous pensons que beaucoup reste à faire.

En effet, les résultats des plusieurs chercheurs affirment  que le réservoir principal de ces Virus (Grippe Aviaire, Ebola et COVID19) serait   d’origine animale (Chauve-souris, singe, Pangolin, serpent, etc).

Excellence Monsieur le Gouverneur, notre crainte est que, au-delà des mesures déjà prises  dans la lutte contre COVID19 dans notre Province du Nord Kivu, il faut noter la désinformation et l’intoxication de la population, menées par certains hommes politiques en mal de positionnement qui prêchent un mauvais évangile selon lequel « le COVID19 serait non virulent sous le climat inter tropical ».

En plus, nous sommes en train d’observer le trafic  illicite et la consommation de viande de brousse issue du Parc National des Virunga et d’autres réserves  apparentées.

Excellence Monsieur le Gouverneur, il s’observe le long des artères tant urbaines que  rurales , l’étalage des viandes d’origine douteuse n’ayant subi aucun suivi vétérinaire avec une crainte que cela facilite la propagation de cette pandémie; le mode de conservation de ces vivres est particulières la viande ne rassure  pas.

En outre, les attroupements fréquents des femmes hommes et enfants  devant les bornes fontaines et à la plage à la recherche de l’eau pourraient aussi faciliter la propagation de ce virus COVID19.

 Il s’avère aussi que, les belligérants toutes tendances confondues au front, dans et autour du Parc National des Virunga restent sous informés  sur le danger de cette pandémie  pendant que ces derniers n’hésitent pas à se livrer au trafic et à la consommation de viande de brousse issue du PNVI.

Une autre crainte, Excellence Monsieur le Gouverneur,  est due au pouvoir  de tous les  virus à effectuer des mutations génétiques, ce qui  n’exclut  pas que localement d’autres réservoirs du virus pourraient surgir dans notre Province à travers d’autres animaux consommés régulièrement par la  population à savoir les rongeurs comme les rats ordinaire, Pangolin, Aulacode, rat de Gambie ainsi que les chauves-souris, Serpents, les oiseaux sauvages  ,etc……

Les Pays de l’Afrique noire étant majoritairement sous-développés et sans équipement sanitaire approprié de riposte contre COVID19, risqueraient de connaitre une catastrophe  humanitaire jamais vue dans l’histoire si rien n’est fait.

Au vu de ce qui précède et dans le but de renforcer les mesures existantes relatives à la riposte contre cette pandémie des dispositions  rigoureuses devraient prises pour accompagner efficacement cette lutte.

 C’est dans ce cadre que nous formulons  ces quelques recommandations :

  • Mener une campagne populaire de sensibilisation sur le danger de la consommation de la viande de gibier ;
  • Supprimer de manière effective de tous les marchés pirates de viande  et d’autres produits vivriers ;
  • Instaurer une équipe mixte (Eco-Gardes et POLICE Nationale)  pour  appréhender et  traduire en justice  les trafiquants de la viande de gibier quelque soit leur rang social ;
  • Que le Gouvernement provincial demande à la REGIDESO d’améliorer la desserte en eau en vue de permettre que la population ait suffisamment accès à cette denrée pour se laver les mains et réduire des attroupements devant les bornes fontaines, un facteur de propagation de la COVID19. ;
  • Sanctionner sévèrement toute personne impliquée dans la désinformation  et l’intoxication de la population qui  contrecarrent   les mécanismes de riposte contre COVID19 instaurés par notre gouvernement.

Voilà Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, notre modeste contribution à la lutte contre cette pandémie COVID19 qui déstabilise le monde entier ce n’est qu’à ce prix que le gouvernant pourra assurer une vrais riposte  auquel aspire les populations.

Veuillez, agréer Excellence Monsieur le Gouverneur, l’assurance de nos sentiments patriotiques.

Pour l’IDPE ;asbl

          John LUMOO                                                                  BANTU LUKAMBO

     Chargé du Terrain                                                                Directeur Général

#COVID-19 ; Le Parc National des #Virunga Suspend temporairement le Tourisme des #Gorilles de Montagne

CORONA Virus, au Nord-Kivu, le Parc National des Virunga vient de suspendre temporairement les visites touristiques aux gorilles de montagne à partir du lundi 23 mars 2020. Cela, jusqu’à ce que la situation sanitaire pourrait le permettre. C’est ce que révèle un communiqué de la direction de ce site du patrimoine mondial rendu public hier mercredi. Le parc affirme que la décision est une réponse aux mesures de précaution recommandées par l’OMS pour restreindre les déplacements et les contacts entre personnes pendant cette période de la pandémie de COVID-19.

Autres part, la mesure répond aussi aux recommandations des scientifiques qui soulignent la vulnérabilité des primates, y compris les gorilles de montagne. Ces espèces en voie de disparition sont sensibles aux complications médicales qui résulteraient d’un contact avec le virus COVID-19, dit le communiqué.

Le Gorille de montagne étant l’espèce phare et emblématique pour le PNVi, est une des principales sources d’entrée des devises, via les services touristiques, en province du Nord-Kivu, et dont au moins 30 sourcent sont affectés pour le développement des zones riveraines en faveur des communautés locales. La Synergie des Écologistes pour la Paix et le Développement soutient la mesure de la direction du site PNVi et poursuit ses actions de plaidoyers en faveur de la protection de ce site en particulier et toutes les aires protégées de la région en général.

La cellule de communication de la SEPD.

#ACEDH/RDC; Libération de trois défenseurs fonciers de Kitshanga, un plaidoyer réussi

A Goma, les trois défenseurs des droits fonciers de Kitshanga, détenus depuis le mois de février dernier dans la prison de Munzenze, à Goma, sont à nouveau libres. Obedi KARAFURU, John Tulinabo et Ndugutse Basabose sont en effet sortis de la prison, jeudi 12 mars 2020 vers 18 heures locales.

Selon le coordonnateur de l’ONG « Alerte Congolaise pour la Défense des Droits Humains », ACEDH, organisation membre de la SEPD spécialisée dans la défense des droits fonciers, qui a affecté des avocats pour le suivi de leurs dossiers, ces défenseurs locaux ont bénéficié d’une liberté provisoire.

Il faut rappeler que, selon des sources judiciaires, ces paysans seraient poursuivis pour occupation illégale d’une concession à Kitshanga et appartenance au mouvement des groupes armés. Mais, l’ACEDH dit qu’ils seraient plutôt victimes de leur lutte pour défendre les droits fonciers des anciens ouvriers d’anciennes concessions des sujets belges.

Cellule de communication de la SEPD

Kenya ; une #girafe blanche et son petit tué. Un regret pour la Synergie #SEPD de la RD Congo

Goma, le 13 mars 2020, la coordination de la Synergie des Écologistes pour la Paix et le Développement, SEPD basée à Goma en RD Congo a appris avec consternation, par les voix médiatiques l’abattage, depuis début mars courant, des deux des trois spécimens de girafes blanches au monde. La girafe et son petit, ont été tués, comme c’est connu déjà, dans la réserve naturelle de Garissa, à l’est du Kenya.

Les restes des leurs dépouilles n’ont été retrouvés que mardi 10 mars par les gardes forestières de ce sanctuaire.

La disparition de ces spécimens extrêmement rares est non seulement un choc pour les défenseurs de la biodiversité, telles sont les organisations membres de la SEPD, mais par ailleurs provoque l’indignation dans le monde.

La RD Congo, avec un réseau de plus de 60 aires protégées et réserves naturelles regorgeant un nombre important d’espèces animales et végétales rares au monde se trouve vraiment menacée par ce genre d’écocide irresponsable de la part de la race humaine.    

Aussi voudrions-nous appeler toutes les défenseures et tous les défenseurs  de la biodiversité à se liguer pour appeler à une mobilisation en faveur des enquêtes et condamnation de ce crime environnemental.

La Coordination de la SEPD

Nord-Kivu; L’ACEDH dénonce l’arrestation arbitraire de trois défenseurs fonciers de Kitshanga

En RD Congo, l’ONG « Alerte Congolaise pour la Défense des Droits Humains », ACEDH, dénonce des tortures et autres arrestations arbitraires dont sont victimes trois défenseurs des droits fonciers de Kitshanga. Dans un communiqué daté de fin fevrier 2020, l’ACEDH estime que les nommés Obedi KARAFURU, John Tulinabo et Ndugutse Basabose, arrêtés par les militaires de 34 011ème régiment FARDC entre le 9 et le 20 février dernier, sont maintenant détenus à la prison Munzenze. Le procureur près le parquet de grande instance de Goma, cité par Radio Okapi, une radio des Nations Unies émettant de Goma (dans leur édition radiodiffusé du lundi 09 mars 2020), qui reconnait le dossier, dit qu’ils sont poursuivis pour occupation illégale de terre et appartenance au mouvement des groupes armé Nyatura. Mais le coordonnateur de l’ACEDH, lui, pense que c’est injustement que ces derniers sont détenus.

Me Olivier Ndoole, joint au téléphone par la même radio, dit être animé, dans cette démarche par « le soucis d’améliorer les conditions de vie des communautés paysanne, en l’occurrence les paysans sans terre« . Mais aussi, comme organisation de défense de l’environnement et des droits humains, l’ACEDH voulant veiller à une distribution équitable des terres agricoles et gestion rationnelle des ressources naturelles de la RD Congo, ajoute que sa démarche en défendant ces défenseurs locaux des droits fonciers des petits paysans sans terre, veut demander à la justice de rendre, en « faveur de ces victimes de leur activisme contre le rançonnement des sans terres par les grands concessionnaires, un procès et jugement équitable« 

Le procureur Dauphin Mawazo, cité toujours par Radio Okapi, précise que les dossiers de ces trois détenus sont instruits au Parquet de grande instance de Goma, pour l’accusation concernant l’occupation illégale des terres et à l’auditorat militaire militaire, garnison de Goma pour celle concernant « appartenance ou collaboration avec le groupe armé Nyatura. Mais un des avocats de ces prévenus affirme que jusque-là le plaignant « qui serait un grand notable tutsi, un des anciens leaders de la rébellion du RCD« , ne leur aurait jamais été officiellement présentés.

La mauvaise distribution des terres agricoles dans les zones riveraines du Parc National des Virunga a toujours été une des principales causes de l’envahissement de ce vaste site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le réseau SEPD, qui toujours plaidé en faveur de la protection de l’intégralité de ce site, appelle les autorités au niveau provincial d’intervenir dans ce dossier pour favoriser une justice équitable en faveur de ces petits paysans.

Une nouvelle naissance dans les familles des #gorilles habitués à la présence humaine au #Pnvi

RD Congo : une nouvelle naissance de gorille a été enregistrée, samedi 7 mars 2020 au Parc National des Virunga, au niveau de Jomba, en territoire de Rutshuru. Ce qui fait passer le nombre des gorilles de montagne habitués à la présence humaine, dans le sous-secteur de Mikeno, de 151 à 152 individus. Selon une note officielle de ce site du patrimoine mondial, il s’agit de la première portée de l’une des jeunes femelles gorilles de la famille dénommée Mapuwa, qui a donné naissance à ce bébé gorille de sexe féminin. Rappelons que les gorilles de montagne constituent l’une des principales potentialités touristiques et reste l’espèce emblématique pour le Parc National des Virunga. 

Cellule de communication de la SEPD.

PNVi ; 6 nouvelles naissances des bébés gorilles. La SEPD se réjouit du rétablissement de la sécurité dans le sous-secteur Mikeno mais plaide pour la réduction des menaces sur l’ensemble du Parc.

Goma, le 15 février 2020, L’Institution Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN, dit avoir enregistré six nouvelles naissances de bébés gorilles dans le Parc National de Virunga, notamment dans le sous-secteur de Mikeno, depuis le début de cette année. Satisfaction pour cette institution gouvernementale de conservation, qui estime que la croissance du nombre d’individus dans les familles des gorilles habitués à la présence humaine dans ce parc exceptionnel par rapport à sa valeur biologique est le résultat des efforts combinés de la population et de l’ensemble des éco-gardes de l’ICCN.

Ces derniers surveillent les groupes habitués à la présence humaine, signalent les problèmes médicaux, luttent contre le braconnage et préservent la zone de la présence des groupes armés. Mais, c’est aussi, selon l’ICCN, le signe du rétablissement progressif de la sécurité dans le parc.

Cette nouvelle tombe peu après une alerte lancée, cette semaine par la Synergie des Ecologistes pour la Paix et le Développement SEPD, sur nombreuses menaces qui pesent encore sur l’ensemble de ce site du Patrimoine mondial. Dans une lettre adressée au gouverneur du Nord-Kivu, la SEPD voudrait voir l’autorité provinciale s’impliquer dans la lutte contre le braconnage, la pêche illicite et la spoliation des nombreux espaces dudit parc, entre autres. Les animateurs de la SEPD se réjouissent tout de même de cette stabilité durable que le Directeur De Mérode, chef du site du PNVi, et ses vaillants éco-garde ont installé dans le sous-secteur Mikeno qui abrite cette unique espèce des gorilles des montagnes au monde.

Par ces nouvelles naissances, la population des gorilles habitués à la présence humaine du sous-secteur Mikeno, est donc passée de 149 à 155 individus, indique un nouveau rapport ad hoc du PNVI/secteur Sud.

Nord-Kivu; Persistance des menaces sur le Parc National des Virunga. La SEPD appelle le Gouverneur de province à l’action.

Dans une lettre adressée vendredi 14 février 2020 au gouverneur Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu, les 25 organisations, environnementales et de défense des droits humains, membres de la  SEPD, relèvent 5 différentes menaces qui pèsent sur le Parc National des Virunga, un site du patrimoine mondial en péril depuis 1994. Selon ces organisations, en effet ;

  • Le Parc, depuis des années déjà constitue la zone de prédilection d’un nombre indéterminé des bandes et groupes criminels ; FDLR, ADF, Mayi mayi et autres
  • Les raisons liées aux opérations militaires menées par les FARDC ont conduit à un déploiement important des militaires dans le Parc. Ce qui accentuerait, selon elles, les actes de braconnage, pêche illicite, … entretenus, selon leurs différents rapports par certains militaires congolais.
  •  La sécurité des civils voyageant à travers le Parc n’est plus rassurée. Le système d’escortes des véhicules entre Kiwanja et Kanyabayonga commencé depuis des années déjà reste inchangé et pérenne.
  • Les cas de spoliation des espaces du Parc ; axe Kingi-Kilolirwe-Bishusha, territoire de Masisi, axe Katwiguru-Nyamilima-Ishasha, le couloir Cote ouest du Lac Edouard en territoire de Lubero et la zone Mayangose- Lubiriya en territoire de Beni, pour la plupart entretenues par certains politiciens, menacent d’émietter le Parc. Et en fin,   
  • Le lac Edouard qui est devenu une source d’approvisionnement et financement des activités criminelles des groupes Mayi mayi, pendant que la campagne de multiplication des pêcheries autour de ce Lac en violation des limites de ses capacités est constamment menée par nombreux acteurs politiques,…

Rappelant les termes de son plan d’action prioritaire pour le secteur environnemental tel que rendu public lors de son discours d’investiture en juin 2019, comme chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu, ces organisations voulaient voir Carly Nzanzu Kasivita s’activer à agir en faveur de la sauvegarde du Parc National des Virun

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer